La reprogrammation moteur, c’est quoi? cheksum winols mpps galetto

Reprogrammation du moteur : principe, intérêt, fonctionnement

Cheksum c’est quoi ?

Le flashage, chiptuning, modification de fichier, préparation électronique et autres appellations, n’est rien d’autre que de l’électronique et de la modification de valeur de données numériques.
C’est a dire que ces actions sont communes a divers applications dans le monde de l’électronique, tel que la mise a jour de bios sur une carte mère d’ordinateur en informatique, flashage d’un démodulateur numérique de réception TV, déblocage ou amélioration de console de jeux, etc……

A vrai dire, c’est tellement proche que l’on retrouve les mêmes composants électroniques dans toute ces applications.

Le procédé de modification, dans le cas présent est le même, a savoir :

– 1 Extraction des données logicielles se trouvant dans l’ECU
– 2 Lecture, analyse, modification des données
– 3 Calcule du Cheksum
– 4 Remise en place des données logicielles dans l’ECU

Plusieurs méthodes en fonction du véhicule, peuvent varier :

– 1 Par extraction du composant, Action mené directement et physiquement sur le Calculateur Moteur (ECU) du véhicule et nécessite la dépose de celui ci et de la mémoire interne.
– 2 Par prise diagnostic, c’est le remplacement du logiciel de l’ECU, sans dépose de celui ci mais en passant par le système électrique d’origine de la prise diagnostic du véhicule.
– 3 Les spéciaux, certains ECU, nécessite une manipulation un peu spéciale pour la lecture et l’écriture. Il faut lire l’ECU en le déposant mais sans l’ouvrir, voir faire des shunts pour le mode ’’ boot ’’.

Ce qui va déterminer la méthode a utiliser, dépendra du modèle, de l’année, de la technologie utilisée et du véhicule.
Dans tout les cas, la première solution sera toujours applicable en cas d’échec des autres méthode ou lorsque un flashage se passe mal, c’est même le seul procédé de réparation, si bien sur le calculateur le permet physiquement (pas de résine a l’intérieur).

Extraction :

Les données ce trouvent sur un composant, a l’intérieur de l’ECU, sur une mémoire morte de type eeprom, ce qui veut dire que même si celle ci n’est pas alimenté en courant électrique, elle ne perdra pas ses données. Il existe plusieurs type de mémoire dont leurs caractéristiques diffèrent en dimension, en capacités, en fonction électrique, technologie, etc….

– 1 Par extraction du composant, Il faut déposer, le composant ou se trouve les données. Pour ce faire il faut s’équiper d’un fer a dessouder et de patience. Une fois la mémoire retiré de l’ECU, il faut en extraire les données avec un lecteur/programmeur adapté au type de la mémoire.
– 2 Par prise diagnostic, Vous accèderez directement au données de l’ECU au travers d’une interface se branchant sur la prise diagnostic du véhicule. Plusieurs types d’interface existent, a savoir que cette interface doit être compatible avec la technologie du véhicule (marque de l’ECU, edc15, 16, etc…).
– 3 Les spéciaux, vous lisez le calculateur avec l’outillage du cas précédemment cité , mais vous branchez l’outil directement sur l’ECU, il peut être nécessaire de brancher une pin de l’ECU soit a la masse, soit au plus pour autoriser l’intervention. Si vous rencontrez un tel ECU renseignez vous avant l’intervention.

Lecture, analyse, modification :

Vous vous retrouvez maintenant avec un fichier numérique qui peut avoir un poids variable de 256Ko, 512Ko, 1024Ko, 2048Ko.
Ces tailles de fichier évoluent en fonction des technologies appliquées a l’automobile et ne sont pas figées.
Le fichier par défaut ne comporte pas d’extension de type *.bin, *.hex, *.ori, *.mod, etc…. ils sont donné par la personne qui extrait le fichier de façon subjective. Il est bon de savoir que les extensions de fichier sont présent sous des logiciels propriétaire comme Microsoft et autre, ils n’existent pas sous d’autre OS comme GNU/Linux.
Pour ouvrir ce fichier il faut un logiciel qui comprenne le fichier, en fait n’importe quel logiciel éditeur hexadécimal pourrait faire l’affaire.
Mais des logiciels dédiés avec des fonctions avancées bien utiles on vu le jour. Dans les fonctions utiles ce trouvent un éditeur graphique de données Hexadécimal, en 2D et 3D, la localisation d’adresse (offset) qui on de l’intérêt pour l’utilisateur, comparateur de fichier, etc…
Afin de connaitre les adresses intéressantes sur le fichier, un ajout de programme a l’éditeur hexadécimal et nécessaire, ainsi chaque type de fichier extrait d’ECU possède un ajout pour le logiciel principal, bien sur ces ajouts sont payants et se vendent sous forme de DLL ou de drivers. Sous certains logiciels, comme TunerPro, il est possible de ce les fabriquer a condition de connaitre les paramètres à entrer.
A partir de ce moment là, un gros travail de recherche et d’analyse commence. Identifier les cartos, analyser les valeurs, modifier celle que l’on désire. Sachant que chaque type, modèle de véhicule comporte ses propres spécificités.
Un travail aussi important nécessite un document entièrement dédié a lui seul, c’est pour cela que nous en dirons pas plus sur ce sujet dans le présent document.

 Calcul du checksum :

Après avoir modifié les valeurs numériques dans le fichier, un problème majeur se pose.
Le fichier original comporte à une adresse précise une valeur, le checksum, validant l’intégrité du fichier.
Si une valeur du fichier original est modifiée la valeur de ce checksum n’est plus valide, donc la partie du programme refusera le démarrage du véhicule.
Il faut donc recalculer le cheksum pour valider le fichier final. Cela se fait a l’aide d’un logiciel supplémentaire comme pour les DLL et drivers cité précédemment.
Pour mieux comprendre le checksum.

Remise en place des données dans la mémoire :

– 1 Par extraction du composant, on réinjecte le fichier a l’aide du lecteur/programmateur supportant le type de la mémoire. Puis on ressoude le composant en lieu et place sur la carte mère de l’ECU. Nous recommandons de souder un socket ou support de mémoire mécanique pouvant recevoir le composant sans soudure pour une éventuelle nouvelle manipulation.
– 2 Par prise diagnostic, rien de plus simple, le fichier et réinjecté par le logiciel et l’interface qui a servi lors de l’extraction.
– 3 Les spéciaux,vous écrivez la mémoire de l’ECU avec l’outillage du cas précédemment cité , mais vous branchez l’outil directement sur l’ECU, il peut être nécessaire de brancher une pin de l’ECU soit a la masse, soit au plus pour autoriser l’intervention.

Il existe des cas de logiciels qui extraient seulement la partie de la mémoire à modifier puis la réinjecte en calculant le checksum à la volé, je ne peux pas vous en dire plus n’ayant jamais eu l’occasion d’analyser le processus. Si des personnes ont des documents ou désirent écrire sur ce procédé je les y invite (pas de discutions de comptoir SVP).
Pour ce qui est du matériel, nécessaire a exécuter toute ces opérations, voici une liste non exhaustive de ce qui est fréquemment utilisé :

Programmateur de composant :
– Pour ceux qui veulent la dernière version du programmeur Willem sans ce soucier de leur budget (version PCB 4.5C).
– Pour ceux qui veulent un programmateur Willem a prix lowcost (version PCB 3x)
– Pour ceux qui veulent fabriquer leur programmateur Willem eux même pour des raisons pédagogiques (version PCB 3x)

Interface de reprogrammation :
– kwp2000+
– Digiflasher
– Galletto
– Kess V2
– Byteshooter
– BDM
– CMD

Logiciel :
WinOls (Payant et propriétaire)
ECM2001 (Payant et propriétaire)
TunerPro (Gratuit)
SwifTec (Payant et propriétaire)
Map3D (Payant et propriétaire)

Site de composant et électronique :
http://www.electronique-diffusion.fr


http://www.chip-service.de


http://www.gotronic.fr


http://www.farnell.com

Pour mesurer les différences de performances :

GtechPro et les softs comme GtechPass et Slip-Angle
–  PowerDyn (Payant)
–  DynOBD par Cozim (gratuit)
–  ChronoGPS

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